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, le il y a 3 années et 3 mois.
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Hello here
Je m'appelle Sabrina, j'ai 38 ans, et comme beaucoup d'entre vous j'imagine, j'ai toujours gribouillé petite, laissé tomber quand il a fallu devenir sérieuse (get a job, girl), et finalement retrouvé le chemin du dessin tardivement, par le biais de mon boulot, justement. En réalité, ado, j'ai tenté quelques cours de dessin, mais mon fonctionnement autistique ne m'aura pas permis de rencontrer le collectif, je me noyais dans l'angoisse à l'idée du regard posé sur mes dessins, sur moi, et de la nécessité de faire comme si parler deux minutes avec des gens détendus n'allait pas me coûter mon energie de la semaine. J'en ai conclu à l'époque que le dessin n'était pas pour moi, comme si c'était le problème. Plus tard, c'est mon métier qui m'y fera revenir ; exerçant en santé mentale auprès d'un public majoritairement psychotique, l'expression graphique sera au coeur de ma démarche d'intervention, et si au départ le dessin n'etait qu'un support de travail, un support de relation, de communication, sa pratique régulière réveillera vite en moi l'appétit que j'avais pour ce médium étant petite.
Aujourd'hui, je cultive cet élan tout doucement, auprès de mes enfants, de manière très intuitive, et, frustrée de n'avoir aucune technique, me voici donc ici. J'ai achevé la formation Débutant il y a quelques temps, et entame aujourd'hui la formation Croquis vivant. Mon ambition, à terme, – le Graal ! – un roman graphique en noir et blanc (mon obsession). Le chemin est très long, I know. One step at a time
For now voici donc ma galerie. Je ne l'ouvre qu'avec des dessins antérieurs aux formations faites ici – depuis que je les ai entamées, je n'ai pas eu le temps de dessiner à côté. Ces dessins sont donc bourrés d'incohérences et de failles, mais je les aime quand même, et puis mon oeil encore novice ne doit pas en gérer le quart, d'où l'intérêt de vous les soumettre.
Voici une série faite après avoir acheté un peu au pif une boite de feutres à alcool. Je ne sais pas comment m'en servir, le résultat est assez grossier, mais j'adore les utiliser, bien plus que la peinture qui me fatigue d'avance quand j'y songe. Je ne gère pas les ombres, que je fais comme ça me chante, et il est possible que ça ne me chante pas très juste
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Ici trois dessins au fusain, à partir de trois références photos que je n'ai plus (la ressemblance n'était pas au rdv). Là encore je n'ai pas de technique, et au delà du rendu grossier, les dessins sont assez sales, j'en ai fichu partout. Mais j'ai beaucoup aimé ce noir intense. Il ne l'était jamais assez, je me rappelle…
L'aspect tordu , presque caricatural, des visages n'était évidemment pas voulu. Et je ne sais pas quoi faire de la lumière. Je les dépose ici pour les garder à mon souvenir, comme l'instant où je suis tombée dans le noir et blanc. Je n'ai pas retouché au fusain depuis – c'était il y a dix ans je pense – mais j'aimerais vraiment y revenir quand j'aurais acquis plus de technique. Ce médium sur un grand format, c'était un réel exutoire.
Ici, un truc que j'ai tenté il y a quelques temps, quand j'ai voulu retenter du noir et blanc. Mon fils et moi voulions un calendrier fait maison, façon photos de classe.
J'ai essayé de faire un peu de portrait – représentation ? – façon bande-dessinée, je ne sais pas exactement. Pas de réalisme, mais que ce soit reconnaissable quand même. Bon… ça tombe parfois à côté. Les corps sont très plats aussi, et schématiques. Je n'avais pas encore découvert non plus qu'était une valeur, aujourd'hui ça me démange de reprendre ça avec des valeurs transitoires bien mieux gérées.
Et puis enfin mes tentatives kamikazes de digital painting !
Lorsque je vivais à Bruxelles, j'etais à quelques rues de l'atelier de deux artistes, Laurent Durieux et David Merveille, dont les revisites d'affiches de cinéma, entre autre, me faisaient rêver. C'est ce qui m'a donné envie d'aller voir ce qu'il se passe en numérique. En improvisant un peu sur krita, j'ai fait ces dessins, et me suis arrêtée ensuite. L'impression trop grande de mettre quinze charrues avant les boeufs pas encore nés.
Je dessine dessus comme sur du papier, les traits sont hésitants, gribouillés, ou alors tres epais et homogènes. Je ne sais pas comment coloriser (pardon aux spécialistes, j'ai mal pour vos yeux), et j'ai tenté des ombres en faisant des aplats grossiers sans utiliser de calques (je n'ai pas compris). J'ai tout mis de coté en attendant d'etre plus aguerrie sur papier, mais j'ai hate d'y retourner me former aussi.
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Merci bcp à vous trois pour vos feedback positifs, ca me fait bcp de bien, vraiment
@aad-1611223019 (Maxeljo) Beaux dessins pour commencer ! On voit que tu as envie de tester plein de trucs, et des idées donc à partir de là je ne vois pas ce qui va t'empêcher de progresser vite. Il faut dessiner un peu chaque jour, même si c'est pour faire des cubes ou des beaux cercles
j'aime bien la seconde image de ton premier post.
C'est frais et bien réalisé.Hello la team,
Merci pour tous ces passages et encouragements, les commentaires sur le style plus particulièrement me touchent bcp, ca vient me chercher sur mon sentiment habituel de ne pas vraiment savoir qui je suis, quels sont mes contours, où se cache ma singularité. Je sais que mon identité roupille quelque part, mais je ne sais pas encore où. Ce qui explique sans doute pourquoi je pars aussi dans tous les sens. Venir me former ici, c'est aussi trouver un chemin un peu plus balisé, surement plus constructif.
Je dépose aujourd'hui quelques croquis réalisés pour la formation dédiée, et comme pour le dessin final de la formation de base, je bute entre autre sur un truc qui me frustre bcp : je n'arrive pas à obtenir un dessin propre, délicat, précis et défini. Je ne trouve pas les mots exacts… j'ai envie d'un dessin tout en finesse, et en précision – à l'image des croquis que tu as proposés dans ta galerie, @c-lynn, notamment sur les portraits de tes filles ou ton dernier croquis du petit garçon. J'ai le sentiment que de mon côté, quoi que je fasse, je finis par obtenir quelque chose de grossier, brouillon, avec des valeurs qui “bavent”, un papier sale.
Coté matériel, je suis sur un papier à 80g avec un grain très léger ; j'entendais parler de bristol ? Avec un hb, dont je m'attache à tailler la mine très régulièrement ; Coté technique, j'essaye de ne travailler qu'en aplat, mine inclinée sur la tranche. Je crois que ça participe aussi à mon manque de précision, je ne maitrise pas encore. Et j'optimise un max la vignette pour savoir où je vais avec les valeurs sur le croquis final, histoire de ne pas surcharger le papier (ce qui arrive quand même quasi tout le temps).
Je suis preneuse de tout conseil, matériel et technique, pour arriver à un dessin plus “propre” et défini. Merci de vos regards
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