Pourquoi apprendre à dessiner à l’ère des IA

Depuis plus d’un an maintenant, une révolution silencieuse secoue le monde de l’art et du dessin : l’avènement des intelligences artificielles générant des images. Ce phénomène a suscité de nombreuses inquiétudes, et je ne vous cacherai pas que j’ai moi-même traversé une période de profonde remise en question. Après 15 ans consacrés à l’illustration et à l’enseignement du dessin, j’ai vu apparaître en 2022 un logiciel qui a bouleversé ma perception : Midjourney.

D’un côté, j’étais fasciné par les possibilités offertes par cette technologie. De l’autre, je me sentais profondément déstabilisé. Aujourd’hui, après de longs mois de réflexion et d’expérimentation, je souhaite partager avec vous mes pensées sur l’avenir de notre art dans ce nouveau contexte.

Illustration de la place de l'artiste avec la machine

Comprendre l'IA générative

Avant tout, il est crucial de démystifier ces outils. Les IA génératives d’images, comme Midjourney ou Stable Diffusion, ne sont pas des entités intelligentes au sens humain du terme. Ce sont des algorithmes probabilistes extrêmement puissants, entraînés sur des millions d’images.

Lorsque vous entrez un prompt (une description textuelle), l’algorithme calcule les probabilités de placement de chaque pixel pour correspondre à votre demande. C’est impressionnant, certes, mais ce n’est pas de la magie.

Ces systèmes n’ont pas de compréhension réelle de ce qu’ils produisent. Ils n’ont ni conscience, ni intention artistique. Ils reproduisent et combinent ce qu’ils ont “vu” dans leur base de données.

Les limites actuelles de l'IA

Malgré leurs capacités impressionnantes, ces outils ont encore de nombreuses limitations :
 
  1. Erreurs anatomiques et de perspective : Bien que ces problèmes aient été en partie corrigés, l’œil averti peut encore repérer de nombreuses incohérences.

  2. Manque d’originalité : Les images générées tendent à converger vers une “moyenne” stylistique, perdant souvent en originalité.

  3. Difficulté avec les séquences : Créer des storyboards cohérents ou des personnages constants d’une image à l’autre reste un défi majeur.

  4. Absence de narration : L’IA peut créer une belle image, mais elle ne peut pas raconter une histoire complexe ou transmettre un message profond comme un artiste humain.
IA

Le plaisir irremplaçable du dessin

Rappelons-nous pourquoi nous avons commencé à dessiner.

N’était-ce pas pour le plaisir de créer, d’inventer des mondes, de nous exprimer ? Ce plaisir, cette connexion intime entre notre imaginaire et notre main, est quelque chose qu’aucune IA ne pourra jamais remplacer.

Le dessin est un voyage personnel, une découverte de soi. C’est un jardin secret (ou pas si secret) où nous cultivons notre créativité. Cette expérience reste unique et profondément humaine.

L'importance de la vision artistique

Ce qui fait un grand artiste, ce n’est pas seulement sa technique, mais sa vision unique du monde. C’est sa capacité à interpréter, à ressentir, à vouloir exprimer quelque chose de personnel.

L’IA peut générer des images, mais elle ne peut pas avoir d’intention artistique ou raconter une histoire comme un être humain.

La vraie valeur d’un artiste réside dans sa capacité à avoir une vision claire de ce qu’il veut créer, à aller au-delà de la simple esthétique pour transmettre des émotions et des idées. C’est ce qui continuera à distinguer les vrais artistes des simples utilisateurs d’outils IA.

L'avenir des métiers du dessin

Il est indéniable que l’industrie est en train de changer. Certains métiers, notamment ceux liés à la création d’images statiques simples, pourraient être impactés.

Cependant, je reste convaincu que de nombreuses opportunités subsisteront pour les artistes talentueux et adaptables.

Les domaines qui nécessitent une narration visuelle complexe (bandes dessinées, storyboards, animation) resteront largement dominés par les humains dans un avenir proche. De même, les projets nécessitant une vision artistique forte et cohérente continueront à requérir l’expertise d’artistes humains.

L'IA comme outil, pas comme remplacement

Plutôt que de voir l’IA comme une menace, nous pouvons la considérer comme un nouvel outil dans notre arsenal créatif.
Certains artistes l’utilisent déjà de manière innovante :

  • Génération d’idées et d’inspiration ;
  • Accélération de certaines étapes du processus créatif ;
  • Exploration de nouveaux styles ;
  • Amélioration de détails ou de textures.
 
L’important est de garder le contrôle créatif et d’utiliser l’IA comme un assistant, pas comme un remplaçant.
L'illustation de l'ia comme outils. La deuxième main.

Les questions éthiques

L’utilisation de l’IA en art soulève de nombreuses questions éthiques. Les modèles sont entraînés sur des millions d’images d’artistes, souvent sans leur consentement. C’est un sujet complexe qui nécessite un débat approfondi et probablement une régulation.

En tant qu’artistes, nous devons être conscients de ces enjeux et promouvoir une utilisation éthique de ces technologies.

L'importance de la vision artistique

Pour les débutants :
  • Continuez à apprendre les bases ! Elles resteront toujours essentielles.
  • Ne vous laissez pas décourager. La maîtrise du dessin vous donnera toujours un avantage.
 
Pour les professionnels :
  • Restez à l’affût des évolutions technologiques.
  • Concentrez-vous sur ce qui fait votre valeur unique : votre style, votre vision.
  • Considérez l’apprentissage des outils IA comme une compétence complémentaire, pas comme un remplacement.
 
Pour tous :
  • N’oubliez jamais le plaisir de dessiner. C’est ce qui compte vraiment au final.
  • Cultivez votre créativité et votre vision artistique personnelle.
  • Soyez ouverts aux nouvelles technologies, mais gardez un esprit critique.

conclusion

L’avenir du dessin n’est pas menacé, il évolue. Et c’est à nous, artistes humains, de nous adapter et d’utiliser ces nouveaux outils de manière éthique et créative. La technologie peut changer, mais la créativité humaine restera toujours au cœur de l’art.


Alors gardez votre crayon (ou votre tablette) bien en main, et continuez à créer avec passion ! L’art a survécu à la photographie, au cinéma, à l’ordinateur. Il survivra à l’IA, et pourrait même en sortir enrichi.


N’oubliez pas : ce qui fait de vous un artiste, c’est votre vision unique du monde, votre capacité à ressentir et à exprimer. Aucune machine ne pourra jamais remplacer cela.
Dessinez, créez, innovez, et surtout, amusez-vous !

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7 réponses
  1. Merci pour cet article ! Je suis complètement d’accord, une IA ne remplacera jamais le plaisir de dessiner et de créer, que ce soit du dessin d’observation ou d’imagination. Les crises bousculent toujours un peu mais c’est souvent des occasions d’opportunités. Ca pourrait même remettre l’intérêt du travail de l’artiste au centre en mettant en évidence tout ce qui différencie une œuvre faite par un être humain par rapport à une machine. Ca ouvre des débats intéressants dans la société, qui pourraient permettre de revaloriser le métier d’artiste ou d’enseignant d’art je pense. Merci pour cette réflexion nuancée et optimiste que tu proposes :)

  2. Hello!
    En termes économique, c’est évident que ça va bousculer énormément de choses. Pas nécessairement parce que c’est un meilleur outil, mais qu’il est plus rentable qu’un artiste, et ce pour tous les métiers ou la qualité n’est pas immédiatement perceptible par le grand public: Les metteurs en page, les typographes, toute la base du graphisme… Un traducteur de métier connaîtra son auteur, les finesses de la langue, quelle image, quelle métaphore sera la plus évocatrice pour s’approcher au mieux de l’intention initiale de l’auteur. Mais le traducteur mettra plusieurs mois à faire son travail et sera payé en conséquence (et c’est tant mieux!). Un éditeur qui chercherait avant tout à faire du chiffre pourrait sortir 100 ouvrages traduits par des IA pendant la même période, pour une fraction minime du salaire du traducteur. Il y aura quelque chose de mécanique, certaines expressions seront mal choisies, certaines allusions et sub-texte ne seront pas perçues part l’IA, il pourra même se glisser de ci de là quelques erreurs. Mais la rentabilité sera là, tant que des gens pourront se satisfaire d’un produit plus triste parce que plus abordable (ce qui n’est absolument pas un reproche, quand on a peu de moyens on fait avec)…
    Mais d’un point de vue artistique à proprement parler, et je pense que c’est un peu ça que tu évoquais dan la vidéo quand tu parles de raconter une histoire, ou d’univers artistique, perso, j’ai été comme toi: Assez déprimé et prêt à baisser les bras devant l’énormité de la puissance productive de cette machine de guerre qu’est l’IA. C’est Alexandre Astier, qui, dans une interview, m’a redonné du cœur au ventre. J’espère ne pas trahir ses propos, mais il disait que la question n’était pas dans la qualité ou la performance, qui sera toujours du côté de la machine, vu qu’elle n’est faite que pour ça. (Midjourney ne fait pas le ménage, ne rencontre personne, ne sait pas faire le café, n’as pas d’enfants, ni d’amis, ne sait pas ce que c’est que la peur, l’angoisse, l’espoir… C’est une machine définitivement monotâche). La question est de se demander qu’est-ce que l’art communique: Une image pourtant strictement identique ( et ça vaut pour un texte, un film, une musique) sera ressentie de manière totalement différente selon qu’elle aura été créée par un artiste ou générée par une IA. : Une œuvre d’art est un pont entre les émotions de l’artiste et les émotions du spectateur. On ressent ses inquiétudes, on ressent son amour, son humour. On les ressent parce que le modèle humain est basé sur l’empathie, et que c’est cette empathie qui nous situe dans l’humanité, dans notre groupe social. On ne cherche pas à comprendre une IA, on ne cherche pas à savoir ce qu’elle ressent. Une IA n’expose pas sa vie, elle propose des résultats validés de tests multiples. Elle ne nous parle pas, elle ne sait même pas ce qu’elle montre.
    Probablement que tu as raison, et qu’il faut s’en emparer d’une manière ou d’une autre, parce qu’à part une impossibilité de continuer à produire des data centers et des tours de refroidissements, l’IA va se propager et qu’elle fera partie intégrante de notre quotidien. Mais jamais le dessin d’enfant accroché sur le frigo et qu’on gardera précieusement toute sa vie ne sera égalé par des 1 et des 0, quelque soit leur nombre.
    Dans tous les cas, merci pour cette vidéo et le travail que tu as fourni pour parler d’un point de vue solide.
    Laurent.

  3. Bonjour Pit,
    Intéressant ton article. Toutefois, cela ne m’est jamais venuu à l’esprit d’assimiler les reproductions de l’IA au dessin. Ce que peut faire l’IA n’est pas du dessin. Ce sont des algorithmes qui reproduisent des règles des processus. Le dessin est une représentation visuelle d’un artiste. L’IA ne voit rien….Honnêtement cela ne m’intéresse pas d’utiliser l’IA en tout cas pas dans ce contexte. Le plaisir de dessiner vient de l’intérieur de soi. Un dessin même mal réussi est toujours chargé d’émotion. Alors l’IA oui mais pour bosser. Et dans ce domaine vraiment cela me fait gagner beaucoup de temps…. :)
    D’ailleurs je décrète un break maintenant pour me remettre à mes crayons et ma planche à dessin.
    A+
    Claudine

  4. Salut Pit,
    Je suis en grande partie d’accord avec ta vidéo. Mais pourquoi en partie, je t’explique. Toute ma vie (pendant 45 ans) j’ai réparé, transformé, fabriqué et créé des bijoux. Après ma mise à la retraite, j’ai écrit des livres. J’estime donc que j’ai un tout petit talent artistique dans deux domaines la création de bijoux et l’écriture. Quand tu parles que les artisans et les artistes doivent craindre l’IA, je ne suis pas d’accord, mais qu’il faut e tenir informé, là, je te rejoins à 100 %. Quand tu dis que le dessin est mieux que l’écriture, NON ! Je ne suis pas un auteur à succès loin de là, je n’ai jamais recherché mon style dans les Dan Brown ou Amélie Poulain. J’ai créé mes propres personnages, certains ont même été le fil rouge de mes nombreux romans (17 jusqu’à présent). Les arts sont complémentaires et comme tu le sais sans doute, j’apprends à dessiner dans le but peut-être utopique d’illustrer mes livres au lieu d’insérer des photos souvent trouvées sur le Net. (je n’avais pas beaucoup le choix dans mes albums de famille.). Le dessin aussi rudimentaire que je le pratiquais m’a aidé dans ma profession pour concevoir des bijoux et les présenter sur papier à mes clients avant de les fabriquer en vrai. J’écris et je dessine en écoutant une autre forme d’art, la musique. Ma conclusion est donc que toutes les formes d’art sont complémentaires. Rien ne remplacera l’artiste ou l’artisan et certainement pas l’IA, les algorithmes seront peut-être puissant dans un domaine, mais dans toutes les formes artistiques, jamais. C’était une remarque que j’ai eue envie d’écrire après avoir écouté et vu ta vidéo…
    Albert

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Pourquoi apprendre à dessiner à l’ère des IA

Depuis plus d’un an maintenant, une révolution silencieuse secoue le monde de l’art et du dessin : l’avènement des intelligences artificielles générant des images. Ce phénomène a suscité de nombreuses inquiétudes, et je ne vous cacherai pas que j’ai moi-même traversé une période de profonde remise en question. Après 15 ans consacrés à l’illustration et à l’enseignement du dessin, j’ai vu apparaître en 2022 un logiciel qui a bouleversé ma perception : Midjourney.

D’un côté, j’étais fasciné par les possibilités offertes par cette technologie. De l’autre, je me sentais profondément déstabilisé. Aujourd’hui, après de longs mois de réflexion et d’expérimentation, je souhaite partager avec vous mes pensées sur l’avenir de notre art dans ce nouveau contexte.

Illustration de la place de l'artiste avec la machine

Comprendre l'IA générative

Avant tout, il est crucial de démystifier ces outils. Les IA génératives d’images, comme Midjourney ou Stable Diffusion, ne sont pas des entités intelligentes au sens humain du terme. Ce sont des algorithmes probabilistes extrêmement puissants, entraînés sur des millions d’images.

Lorsque vous entrez un prompt (une description textuelle), l’algorithme calcule les probabilités de placement de chaque pixel pour correspondre à votre demande. C’est impressionnant, certes, mais ce n’est pas de la magie.

Ces systèmes n’ont pas de compréhension réelle de ce qu’ils produisent. Ils n’ont ni conscience, ni intention artistique. Ils reproduisent et combinent ce qu’ils ont “vu” dans leur base de données.

Les limites actuelles de l'IA

Malgré leurs capacités impressionnantes, ces outils ont encore de nombreuses limitations :
 
  1. Erreurs anatomiques et de perspective : Bien que ces problèmes aient été en partie corrigés, l’œil averti peut encore repérer de nombreuses incohérences.

  2. Manque d’originalité : Les images générées tendent à converger vers une “moyenne” stylistique, perdant souvent en originalité.

  3. Difficulté avec les séquences : Créer des storyboards cohérents ou des personnages constants d’une image à l’autre reste un défi majeur.

  4. Absence de narration : L’IA peut créer une belle image, mais elle ne peut pas raconter une histoire complexe ou transmettre un message profond comme un artiste humain.
IA

Le plaisir irremplaçable du dessin

Rappelons-nous pourquoi nous avons commencé à dessiner.

N’était-ce pas pour le plaisir de créer, d’inventer des mondes, de nous exprimer ? Ce plaisir, cette connexion intime entre notre imaginaire et notre main, est quelque chose qu’aucune IA ne pourra jamais remplacer.

Le dessin est un voyage personnel, une découverte de soi. C’est un jardin secret (ou pas si secret) où nous cultivons notre créativité. Cette expérience reste unique et profondément humaine.

L'importance de la vision artistique

Ce qui fait un grand artiste, ce n’est pas seulement sa technique, mais sa vision unique du monde. C’est sa capacité à interpréter, à ressentir, à vouloir exprimer quelque chose de personnel.

L’IA peut générer des images, mais elle ne peut pas avoir d’intention artistique ou raconter une histoire comme un être humain.

La vraie valeur d’un artiste réside dans sa capacité à avoir une vision claire de ce qu’il veut créer, à aller au-delà de la simple esthétique pour transmettre des émotions et des idées. C’est ce qui continuera à distinguer les vrais artistes des simples utilisateurs d’outils IA.

L'avenir des métiers du dessin

Il est indéniable que l’industrie est en train de changer. Certains métiers, notamment ceux liés à la création d’images statiques simples, pourraient être impactés.

Cependant, je reste convaincu que de nombreuses opportunités subsisteront pour les artistes talentueux et adaptables.

Les domaines qui nécessitent une narration visuelle complexe (bandes dessinées, storyboards, animation) resteront largement dominés par les humains dans un avenir proche. De même, les projets nécessitant une vision artistique forte et cohérente continueront à requérir l’expertise d’artistes humains.

L'IA comme outil, pas comme remplacement

Plutôt que de voir l’IA comme une menace, nous pouvons la considérer comme un nouvel outil dans notre arsenal créatif.
Certains artistes l’utilisent déjà de manière innovante :

  • Génération d’idées et d’inspiration ;
  • Accélération de certaines étapes du processus créatif ;
  • Exploration de nouveaux styles ;
  • Amélioration de détails ou de textures.
 
L’important est de garder le contrôle créatif et d’utiliser l’IA comme un assistant, pas comme un remplaçant.
L'illustation de l'ia comme outils. La deuxième main.

Les questions éthiques

L’utilisation de l’IA en art soulève de nombreuses questions éthiques. Les modèles sont entraînés sur des millions d’images d’artistes, souvent sans leur consentement. C’est un sujet complexe qui nécessite un débat approfondi et probablement une régulation.

En tant qu’artistes, nous devons être conscients de ces enjeux et promouvoir une utilisation éthique de ces technologies.

L'importance de la vision artistique

Pour les débutants :
  • Continuez à apprendre les bases ! Elles resteront toujours essentielles.
  • Ne vous laissez pas décourager. La maîtrise du dessin vous donnera toujours un avantage.
 
Pour les professionnels :
  • Restez à l’affût des évolutions technologiques.
  • Concentrez-vous sur ce qui fait votre valeur unique : votre style, votre vision.
  • Considérez l’apprentissage des outils IA comme une compétence complémentaire, pas comme un remplacement.
 
Pour tous :
  • N’oubliez jamais le plaisir de dessiner. C’est ce qui compte vraiment au final.
  • Cultivez votre créativité et votre vision artistique personnelle.
  • Soyez ouverts aux nouvelles technologies, mais gardez un esprit critique.

conclusion

L’avenir du dessin n’est pas menacé, il évolue. Et c’est à nous, artistes humains, de nous adapter et d’utiliser ces nouveaux outils de manière éthique et créative. La technologie peut changer, mais la créativité humaine restera toujours au cœur de l’art.


Alors gardez votre crayon (ou votre tablette) bien en main, et continuez à créer avec passion ! L’art a survécu à la photographie, au cinéma, à l’ordinateur. Il survivra à l’IA, et pourrait même en sortir enrichi.


N’oubliez pas : ce qui fait de vous un artiste, c’est votre vision unique du monde, votre capacité à ressentir et à exprimer. Aucune machine ne pourra jamais remplacer cela.
Dessinez, créez, innovez, et surtout, amusez-vous !

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  2. Hello!
    En termes économique, c’est évident que ça va bousculer énormément de choses. Pas nécessairement parce que c’est un meilleur outil, mais qu’il est plus rentable qu’un artiste, et ce pour tous les métiers ou la qualité n’est pas immédiatement perceptible par le grand public: Les metteurs en page, les typographes, toute la base du graphisme… Un traducteur de métier connaîtra son auteur, les finesses de la langue, quelle image, quelle métaphore sera la plus évocatrice pour s’approcher au mieux de l’intention initiale de l’auteur. Mais le traducteur mettra plusieurs mois à faire son travail et sera payé en conséquence (et c’est tant mieux!). Un éditeur qui chercherait avant tout à faire du chiffre pourrait sortir 100 ouvrages traduits par des IA pendant la même période, pour une fraction minime du salaire du traducteur. Il y aura quelque chose de mécanique, certaines expressions seront mal choisies, certaines allusions et sub-texte ne seront pas perçues part l’IA, il pourra même se glisser de ci de là quelques erreurs. Mais la rentabilité sera là, tant que des gens pourront se satisfaire d’un produit plus triste parce que plus abordable (ce qui n’est absolument pas un reproche, quand on a peu de moyens on fait avec)…
    Mais d’un point de vue artistique à proprement parler, et je pense que c’est un peu ça que tu évoquais dan la vidéo quand tu parles de raconter une histoire, ou d’univers artistique, perso, j’ai été comme toi: Assez déprimé et prêt à baisser les bras devant l’énormité de la puissance productive de cette machine de guerre qu’est l’IA. C’est Alexandre Astier, qui, dans une interview, m’a redonné du cœur au ventre. J’espère ne pas trahir ses propos, mais il disait que la question n’était pas dans la qualité ou la performance, qui sera toujours du côté de la machine, vu qu’elle n’est faite que pour ça. (Midjourney ne fait pas le ménage, ne rencontre personne, ne sait pas faire le café, n’as pas d’enfants, ni d’amis, ne sait pas ce que c’est que la peur, l’angoisse, l’espoir… C’est une machine définitivement monotâche). La question est de se demander qu’est-ce que l’art communique: Une image pourtant strictement identique ( et ça vaut pour un texte, un film, une musique) sera ressentie de manière totalement différente selon qu’elle aura été créée par un artiste ou générée par une IA. : Une œuvre d’art est un pont entre les émotions de l’artiste et les émotions du spectateur. On ressent ses inquiétudes, on ressent son amour, son humour. On les ressent parce que le modèle humain est basé sur l’empathie, et que c’est cette empathie qui nous situe dans l’humanité, dans notre groupe social. On ne cherche pas à comprendre une IA, on ne cherche pas à savoir ce qu’elle ressent. Une IA n’expose pas sa vie, elle propose des résultats validés de tests multiples. Elle ne nous parle pas, elle ne sait même pas ce qu’elle montre.
    Probablement que tu as raison, et qu’il faut s’en emparer d’une manière ou d’une autre, parce qu’à part une impossibilité de continuer à produire des data centers et des tours de refroidissements, l’IA va se propager et qu’elle fera partie intégrante de notre quotidien. Mais jamais le dessin d’enfant accroché sur le frigo et qu’on gardera précieusement toute sa vie ne sera égalé par des 1 et des 0, quelque soit leur nombre.
    Dans tous les cas, merci pour cette vidéo et le travail que tu as fourni pour parler d’un point de vue solide.
    Laurent.

  3. Bonjour Pit,
    Intéressant ton article. Toutefois, cela ne m’est jamais venuu à l’esprit d’assimiler les reproductions de l’IA au dessin. Ce que peut faire l’IA n’est pas du dessin. Ce sont des algorithmes qui reproduisent des règles des processus. Le dessin est une représentation visuelle d’un artiste. L’IA ne voit rien….Honnêtement cela ne m’intéresse pas d’utiliser l’IA en tout cas pas dans ce contexte. Le plaisir de dessiner vient de l’intérieur de soi. Un dessin même mal réussi est toujours chargé d’émotion. Alors l’IA oui mais pour bosser. Et dans ce domaine vraiment cela me fait gagner beaucoup de temps…. :)
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    Je suis en grande partie d’accord avec ta vidéo. Mais pourquoi en partie, je t’explique. Toute ma vie (pendant 45 ans) j’ai réparé, transformé, fabriqué et créé des bijoux. Après ma mise à la retraite, j’ai écrit des livres. J’estime donc que j’ai un tout petit talent artistique dans deux domaines la création de bijoux et l’écriture. Quand tu parles que les artisans et les artistes doivent craindre l’IA, je ne suis pas d’accord, mais qu’il faut e tenir informé, là, je te rejoins à 100 %. Quand tu dis que le dessin est mieux que l’écriture, NON ! Je ne suis pas un auteur à succès loin de là, je n’ai jamais recherché mon style dans les Dan Brown ou Amélie Poulain. J’ai créé mes propres personnages, certains ont même été le fil rouge de mes nombreux romans (17 jusqu’à présent). Les arts sont complémentaires et comme tu le sais sans doute, j’apprends à dessiner dans le but peut-être utopique d’illustrer mes livres au lieu d’insérer des photos souvent trouvées sur le Net. (je n’avais pas beaucoup le choix dans mes albums de famille.). Le dessin aussi rudimentaire que je le pratiquais m’a aidé dans ma profession pour concevoir des bijoux et les présenter sur papier à mes clients avant de les fabriquer en vrai. J’écris et je dessine en écoutant une autre forme d’art, la musique. Ma conclusion est donc que toutes les formes d’art sont complémentaires. Rien ne remplacera l’artiste ou l’artisan et certainement pas l’IA, les algorithmes seront peut-être puissant dans un domaine, mais dans toutes les formes artistiques, jamais. C’était une remarque que j’ai eue envie d’écrire après avoir écouté et vu ta vidéo…
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