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, le il y a 8 années et 5 mois.
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Salut Christelle,
Je ne connais pas du tout le digital painting…mais je trouve que c'est très beau, et j'aime beaucoup les reflets que l'on peut voir sur les pièces de l'échiquier
Vraiment jolieAïe ! aïe ! aïe !… non Pit ! s'il te plaît, pas les oreilles !…
Je sais que tu déconseilles de s'essayer au digital painting avant de bien maîtriser le dessin, et je comprends – et partage – ton point de vue, en ce sens qu'on a vite fait de se perdre dans la multitude d'effets, filtres, etc. à disposition et de passer à côté de l'essentiel : oublier les bases, ne pas construire correctement son dessin, brûler les étapes…
Mais je pense que si on fait les choses comme sur le papier, selon la même logique et le même ordre, et qu'on utilise uniquement les outils crayon et pinceau, on travaille quasiment de la même manière qu'en traditionnel, si ce n'est qu'il est plus facile de corriger ses erreurs (pas besoin de sortir la gouache blanche ;-), non ? Ou est le mal ?
En l'occurrence – contrairement au fusain et aux pastels secs que j'ai testés par curiosité – je me suis un petit peu initiée au digital painting par nécessité, parce que j'ai accepté d'illustrer des livres qu'un de mes amis écrit : j'ai commencé en traditionnel, mais je passais ensuite trop de temps à nettoyer mes dessins numérisés, et, s'il voulait un changement sur une illustration quasi achevée, j'étais bonne pour tout recommencer.
Et, en plus, quand on se loupe avec les encres, ça ne pardonne pas : savoir que je pouvais toujours faire machine arrière m'a permis de travailler de façon plus détendue, et donc d'aller de l'avant au lieu rester tétanisée devant ma feuille de crainte de tout gâcher au moment de réaliser l'encrage ou la mise en couleur.
Qui plus est, à part la couverture du livre que j'ai colorisée avec Photoshop, j'ai fait les autres illustrations sous Sketchbook Pro, juste avec l'outil crayon, un pinceau (et un calque pour chaque valeur, étape importante, etc.), puis j'ai quelques fois repris mon image sous Photoshop pour, par endroit, utiliser ton fameux outil “smudge” .
Autre exemple : quand je t'ai croqué durant l'intro de la formation croquis, je l'ai fait sous Sketchbook Pro également, juste avec l'outil crayon… mais, franchement, mis à part que je maîtrise moins bien mes traits sur tablette que sur papier, ai-je moins appris que si j'avais attrapé un crayon et un feuille de papier plutôt que mon stylet ? Quelle différence cela fait-il ?
P.S. : je réalise après coup que, dans mes propos, j'ai mélangé deux choses distinctes : le croquis et le digital painting.
Or ta mise en garde ne concerne que le digital painting, pas le fait d'utiliser l'outils numérique pour dessiner.
D'ailleurs tu nous dis dans la formation Croquis vivant qu'on peut aussi bien s'échauffer sur tablette que sur papier, que c'est exactement pareil.
Aussi je suppose qu'il n'y a pas de contre-indication à apprendre à dessiner sur l'outil numérique ?
J'apprécie en effet de plus en plus Sketchbook Pro : il suit très bien – même quand les traits sont rapides – je peux facilement dessiner en suivant tes modules vidéo, car j'ouvre les deux fenêtres côte à côte sur ma Cintiq, et… quand je me loupe, ça m'évite de gâcher du papier !…
Vraiment jolie
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